APHRODISIAQUE AFRIQUE 2i

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LA FLORE VAGINALE

La flore vaginale : un équilibre fragile

Comme toutes les cavités ouvertes de l'organisme, le vagin est composé d'une flore bactérienne. La présence de ces micro-organismes est normale, ils ont une activité protectrice. Mais lorsque cette flore vaginale est déséquilibrée, d'autres bactéries pathogènes peuvent se développer et provoquer des infections.

 

Le vagin, comme toutes les cavités ouvertes de l'organisme, est composé d'un ensemble de germes protecteurs. Mais certains facteurs peuvent rompre l'équilibre naturel entre ces micro-organismes. Des germes pathogènes peuvent alors se développer, provoquant ainsi des infections vaginales.

 

La formation de la flore vaginale

 

Dès la naissance, le vagin est colonisé par une flore bactérienne. Celle-ci ressemble fortement à celle d'une femme adulte, en raison des hormones maternelles qui persistent quelques semaines dans l'organisme de l'enfant. Puis, lorsque ces hormones disparaissent, la flore de la fillette est constituée de germes digestifs et cutanés jusqu'à la puberté.
Avec l'apparition d'estrogènes lors de la puberté, les sécrétions vaginales augmentent. La flore de la jeune file se transforme progressivement pour devenir celle d'une femme adulte. La flore vaginale d'une femme est composée principalement d'une bactérie appelée bacille de Döderlein ou lactobacille. On peut en compter jusqu'à 10 millions par ml.
Les lactobacilles appartiennent à la même famille que les bactéries utilisées dans la fabrication des yaourts. Ils assurent la protection du vagin en produisant du peroxyde d'hydrogène (H2O2) et de l'acide lactique. Ces deux substances empêchent la prolifération d'autres germes pathogènes. L'acide lactique permet de maintenir l'acidité naturelle du vagin, dont le pH est compris entre 3,8 et 4,5.

 

Flore vaginale : un équilibre sensible

 

Les autres germes, présents dans le vagin en faible proportion, sont potentiellement pathogènes. Certains facteurs tels que le stress, une hygiène intime inappropriée ou encore la prise d'antibiotiques, peuvent déséquilibrer la flore vaginale. Les autres bactéries comme les anaérobies, les gardnerella, les mycoplasmes, les streptocoques et les staphylocoques, ont alors tendance à se multiplier et deviennent pathogènes. Les proteus, les klebsielles et les colibacilles sont, quant à eux, potentiellement responsables de cystites.

Lorsque la flore vaginale est déséquilibrée, on parle de vaginose. Si elle est infectée et inflammée, le terme employé est celui de vaginite. Afin de prévenir ces troubles, il est conseillé d'adopter une bonne hygiène intime et de consulter votre gynécologue dès que des symptômes de démangeaison ou de brûlure persistent.

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